Pas une semaine sans que l’intelligence artificielle (IA) nous annonce des bienfaits tels que des progrès en médecine, ou nous prophétise des malheurs tels que la destruction de millions d’emplois. Comme pour chaque technologie, ce sont les usages qui feront pencher la balance.

Quels que soient sa nature et son domaine d’application, une IA est toujours ramenée à de grands volumes de données alimentant un système d’apprentissage plus ou moins supervisé.
Certes, mais le vrai challenge est l’utilisation du système ainsi entraîné.

Comment l’interroger ? Quelles sont les questions à lui poser ? L’IA dite générative est un « super transformateur » : elle transforme la question en une réponse, et si elle s’appuie pour cela sur son apprentissage, elle est fortement influencée par la question : le « prompt ».

Si vous utilisez l’IA pour obtenir rapidement de l’information, si vous recherchez la « promptitude » alors passez votre chemin. L’IA n’est pas un super moteur de recherche capable de comprendre votre question dans un langage naturel et vous donner rapidement un semblant de réponse.

Pour bénéficier de l’IA, vous devez investir du temps pour alimenter son apprentissage mais travailler également la formulation du « prompt ». Il faut s’éloigner de la « prompt-itude » pour aller vers la « prompt-étude ».

Il y a fort à parier que les consultants trouveront dans l’effort d’apprentissage comme dans la remise en cause lors de la « prompt-étude » des terrains d’investigation pour tirer de l’IA sa pleine valeur ajoutée, et aider ainsi la balance à pencher du bon côté.